Témoignage le Samedi 3 Février à 15h30
« Vivre de telle façon qu’à ma seule façon de vivre on pense que c’est impossible que Dieu n’existe pas »
« Personne n’est perdu,
personne n’est irrécupérable »
« Si la vie c’est pas grand chose, il n’y a rien de plus grand
que la vie »
« L’amour vainc tout. Absolument tout.
Si tu sais ça, tu sais tout
Et tu fonces.
L’amour est la seule
chose qui te rend radieux, pétant feu et flamme »
Eglise Saint Jean-Baptiste de Libourne
Le prêtre des Loubards
Guy GILBERT est né en Charentes-Maritimes, à Rochefort-sur-Mer, le 12 septembre 1935 dans une famille ouvrière de 15 enfants.
Sa vocation se déclare très tôt, à l'âge de treize ans,
et c'est comme séminariste qu'il accomplit son service
militaire. en pleine guerre d'Algérie. Il est ordonné
prêtre en 1965 et nommé vicaire à Blida en Algérie.
Pour être proche de la population, il apprend l'arabe,
comme plus tard à Paris il parlera l'argot des loubards.
L'enfant de douze ans qui s'était réfugié chez lui,
incapable de parler pendant un an - ses parents
le faisaient manger dans l'assiette du chien, après le chien -
oriente une seconde fois sa vie :
les gosses de la rue ont besoin de quelqu'un, c'est à eux qu'il ira.
De retour à Paris, il s'installe dans le 19 ème arrondissement
et aide les adolescents livrés à eux-mêmes, les jeunes drogués
et les récidivistes.
Il témoigne de son expérience d'un autre monde
dans les 46 livres qu'il a écrits.
La Bergerie de Faucon
Guy, à la demande des jeunes, achète une ruine en 1974, au coeur des Gorges du Verdon, qu'ils rebâtiront pour en faire une magnifique bâtisse provençale, qui est aujourd'hui un Lieu de Vie pour 7 adolescents en difficultés.
Faucon devient le cœur de l'association et développe un projet innovant, basé sur la relation à l'animal, appelé zoopédagogie.
ACTUALITES : Son interview suite aux obsèques de Johnny Hallyday
(Extrait du Journal La Croix)
"La mort de Johnny Hallyday a provoqué un « tsunami d’amour », unique en France.
Au nom de mes jeunes qui ont connu comme lui l’abandon tragique de leurs parents, j’ai tenu à être là.
Cette cérémonie religieuse a eu comme rarement une audience universelle.
Elle était belle et simple, lumineuse comme jamais.
S’il n’a jamais clamé sa foi, il ne l’a jamais cachée. La grande croix qui ne le quittait pas était signe du Christ souffrant et glorieux aussi, par le rassemblement unique de ceux et celles qu’il a unis.
Ses dons de chanteur et sa présence sur scène ont enchanté tout un peuple dans le meilleur.
Unir et donner l’amour au cœur des français, dans leurs peines et leurs joies, c’est profondément chrétien !
Il a dit « je crois que j’ai une bonne étoile et c’est étoile c’est peut être Dieu »
Dieu est Amour. Il l’a vécu à fond la caisse.
Alors on peut imaginer Johnny chantant et dansant au milieu des anges.
Il va foutre un sacré bordel au paradis.
Il l’enchantera comme il a enchanté cette terre."